Le CHIVA est le fruit d'une longue tradition hospitalière
Ouvert en 2000, le centre hospitalier du val d‘Ariège est issu de la fusion des hôpitaux de Foix et Pamiers, cités ariégeoises possédant une tradition hospitalière très ancienne. Depuis le 1er Janvier 2018, le centre hospitalier du val d‘Ariège et le centre hospitalier du Pays d'Olmes ont fusionné pour donner naissance au centre hospitalier intercommunal des vallées de l'Ariège. Retrouvez, en quelques lignes sur cette page, l'histoire de la naissance du CHIVA.
L'historique du centre hospitalier du val d‘Ariège
Extrait de « Patrimoine hospitalier de l’Ariège » de Bernadette Truno
L'hôpital Saint-Vincent à Pamiers
L'hôpital de la Garide, dont l'hôpital Saint-Vincent fut le continuateur appartenait en 1304 à la confrérie du même nom. Des guerres de religions à la Révolution, il va connaître des fortunes diverses jusqu'en 1755 où Louis XV autorise sa reconstruction. Les sœurs de Saint-Vincent de Paul y sont appelées pour donner les soins aux malades, jusqu’au vingtième siècle qui verra la laïcisation du personnel. En 1924, suite à la fermeture de quatre hôpitaux cantonaux, les bâtiments existants sont agrandis et aménagés.
L'hôpital Saint-Jacques à Foix
L'origine de l'hôpital Saint-Jacques remonte à 1804. Il accueillait, en dehors des militaires de la garnison, les pauvres et les malades indigents de la ville. L'administration en avait été confiée aux sœurs de Nevers jusqu'à la séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1905. Il faudra attendre les années soixante, soixante-dix pour que l'hôpital s'agrandisse et se modernise.
En 1972, commence une grande mutation : pour construire une blanchisserie commune, les deux hôpitaux décident de créer un syndicat inter hospitalier. En 1983, les budgets de fonctionnement sont mis en commun, en 1991 il en est de même pour les budgets d’investissement. Le 1er janvier 1992, l'hôpital Saint-Vincent de Paul de Pamiers et l'hôpital Saint-Jacques de Foix deviennent une seule entité juridique, un seul patrimoine : le syndicat inter hospitalier du val d'Ariège. Les soins continuent, le plus souvent de façon complémentaire, à être prodigués sur les sites existant sur les deux villes, jusqu'à la réalisation d'un projet ambitieux, la construction d'un hôpital sur un site unique localisé entre les deux villes… Une page d'histoire hospitalière est tournée, une autre s’ouvre avec l'ouverture en décembre 2000 du nouveau centre hospitalier du val d'Ariège.
L'historique du centre hospitalier du pays d'Olmes
La création de l’hôpital de Lavelanet est plus que centenaire. Elle remonte exactement au 12 septembre 1836, lorsque Jean-Bastide GOFFRES, lègue à la commune un terrain et 25 000 francs pour créer un hospice. La construction de l’hôpital est achevée en 1869. Lavelanet possède alors un hospice de 25 lits et un service de médecine de 5 lits. Le soin des malades est confié aux religieuses de la congrégation de Cluny.
En 1935, l’incendie des combles amène à repenser la structure qui est agrandie. Cette extension permet l’organisation d’un service de médecine et de gériatrie au rez-de-chaussée, d’une maternité au premier étage et d’un service de chirurgie au second. Tour à tour, viennent s’ajouter une sage-femme qui assiste le praticien de la ville en ce qui concerne la maternité, puis un chirurgien qui s’installe à Lavelanet. L’activité chirurgicale croissante provoque la venue d’un anesthésiste en 1951.
Néanmoins, l’exiguïté des locaux et l’inadaptation des équipements conduisent bientôt le chirurgien à envisager d’implanter une clinique privée. Les conséquences de cette création vont être déterminantes pour l’organisation du secteur médico-chirurgical en Pays d’Olmes.
En novembre 1953, la clinique la SOULANO est inaugurée. Elle ouvre des activités de médecine, chirurgie et obstétrique. L’activité de chirurgie et d'obstétrique de l’hôpital est mise en sommeil. S'en suit leur fermeture en 1979.
Dès lors le plateau technique du Pays d’Olmes est détenu par la clinique La Soulano tandis que le centre hospitalier recentre ses activités sur la prise en charge des personnes âgées. Placée en liquidation judiciaire, la clinique La Soulano cesse son activité. L'Agence Régionale d'Hospitalisation (ARH) transfère les autorisations d’activités de la clinique au centre hospitalier du pays d’Olmes le 1er janvier 2004.
Une direction commune
En 2011, une direction commune CHIVA-CHPO est décidée par l’Agence Régionale de Santé (ARS). Suite au travail mené entre la direction et l'ARS, la chirurgie complète est fermée au profit d'une orientation de prise en charge du patient gériatrique. La chirurgie ambulatoire est néanmoins conservée ainsi que les activités d'urgences, de médecine et de soins de suite. Par ailleurs, les consultations en partenariat avec le CHIVA viennent renforcées celles des praticiens privés qui continuent à exercer au sein de l'hôpital. En 2012 le regroupement des activités du CHPO sur un site unique, celui de La Soulano est réalisé. Le site de Cassin est depuis fermé.
La reconstruction de l'hôpital du Pays d'Olmes, soutenu par la médecine de ville, la municipalité et l'ARS Occitanie commencera début 2023 pour une ouverture en 2025.
Le Centre Hospitalier du Pays d'Olmes
La création de l’hôpital de Lavelanet est plus que centenaire. Elle remonte exactement au 12 septembre 1836, lorsque Jean-Bastide GOFFRES, lègue à la commune un terrain et 25 000 francs pour créer un hospice. La construction de l’hôpital est achevée en 1869. Lavelanet possède alors un hospice de 25 lits et un service de médecine de 5 lits. Le soin des malades est confié aux religieuses de la congrégation de Cluny.
En 1935, l’incendie des combles amène à repenser la structure qui est agrandie. Cette extension permet l’organisation d’un service de médecine et de gériatrie au rez-de-chaussée, d’une maternité au premier étage et d’un service de chirurgie au second. Tour à tour, viennent s’ajouter une sage-femme qui assiste le praticien de la ville en ce qui concerne la maternité, puis un chirurgien qui s’installe à Lavelanet. L’activité chirurgicale croissante provoque la venue d’un anesthésiste en 1951.
Néanmoins, l’exiguïté des locaux et l’inadaptation des équipements conduisent bientôt le chirurgien à envisager d’implanter une clinique privée. Les conséquences de cette création vont être déterminantes pour l’organisation du secteur médico-chirurgical en Pays d’Olmes.
En novembre 1953, la clinique la SOULANO est inaugurée. Elle ouvre des activités de médecine, chirurgie et obstétrique.
L’activité de chirurgie et d'obstétrique de l’hôpital est mise en sommeil. S'en suit leur fermeture en1979.
Dès lors le plateau technique du Pays d’Olmes est détenu par la clinique la SOULANO tandis que le centre hospitalier recentre ses activités sur la prise en charge des personnes âgées. Placée en liquidation judiciaire, la clinique La Soulano cesse son activité. L'Agence Régionale d'Hospitalisation (ARH) transfère les autorisations d’activités de la clinique au centre hospitalier du pays d’Olmes le 1er janvier 2004.
En 2011, une direction commune avec le CHIVA est décidée par l’Agence Régionale de Santé (ARS). Suite au travail mené entre la direction et l'ARS, la chirurgie complète est fermée au profit d'une orientation de prise en charge du patient gériatrique. La chirurgie ambulatoire est néanmoins conservée ainsi les activités d'urgences, de médecine et de soins de suite. Par ailleurs, les consultations en partenariat avec le CHIVA viennent renforcées celles des praticiens privés qui continuent à exercer au sein de l'hôpital. En 2012 le regroupement des activités du CHPO sur un site unique, celui de La Soulano est réalisé. Le site de Cassin est depuis fermé. Un projet de reconstruction de notre hôpital soutenu par la médecine de vielle et la municipalité est en cours d'étude à l'ARS Midi-Pyrénées.